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jdaenchine2016
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BEJIN

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Nous voilà  à  Pekin  un peu sonnés par  le voyage  mais déjà  prêts  à  découvrir  les  splendeurs de la ville. Première  étape sous un ciel bleu : leçon de Tai Shi dans le parc aux cypres centenaires du Temple du Ciel. Le weekend  est férié  pour les chinois qui fêtent  leur "toussaint''.

Le  Temple du Ciel

Le Temple du Ciel

cours de tai shi

cours de tai shi

Pékin (ou Beijing), capitale de la République populaire de Chine, est le centre politique, économique et culturel du pays. On y compte 22 millions d’habitants. Mais elle est également une ville culturelle ayant une très longue histoire ainsi qu’une ville touristique de réputation mondiale pour ses architectures anciennes, ses palais, ses temples mais également ses jardins impériaux et ses espaces verts. Pour terminer, nous pouvons y trouver beaucoup de sites connus tels que la grande muraille, le palais impérial, le temple du ciel, la cité interdite et les 13 tombeaux Qing.

Mathilde Merle

Temple du Ciel, autel sacrificiel impérial à Beijing

Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le temple du Ciel forme un ensemble majestueux de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins et entourés de pinèdes historiques. Son agencement global, comme celui de chaque édifice, symbolise la relation entre le ciel et la terre – le monde humain et le monde divin – essence de la cosmogonie chinoise, ainsi que le rôle particulier des empereurs dans cette relation.

Situé au sud de la Cité interdite, du côté est Yongnei Dajie, le site originel de l’Autel du ciel et de la terre a été achevé en même temps que la Cité interdite soit en 1420, à la dix-huitième année du règne Ming de l’empereur Yongle.

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La Grande Muraille

Vers 220 av. J.-C., Qin Shin Huang entreprit de réunir des tronçons de fortifications existants pour en faire un système défensif cohérent contre les invasions venues du nord. Poursuivis jusque sous les Ming (1368-1644), ces travaux ont produit le plus gigantesque ouvrage de génie militaire du monde. Son importance historique et stratégique n'a d'égale que sa valeur architecturale.

Lundi 4: à l assaut de la grande muraille pour gagner notre titre de 'braves' .... et des mollets en acier!

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La Voie des Esprits de Tombeaux des Ming

La Voie des Esprits (ou Voie Sacrée) est l'entrée de la nécropole impériale. Elle est longue de sept kilomètres et elle a été construite en 1435, sous le règne de l'Empereur Jiajing.

Environ 1 km après le début de la Voie des Esprits, se trouve la Grande Porte (Dahongmen). Imposante porte en marbre à trois baies et couvertes de tuiles jaunes. Le portail central était réservé au passage des cercueils impériaux et tous les cortèges qui entraient sur le site pour offrir des sacrifices devaient passer par cette porte. Elle est érigée en 1 540. À partir de cette Grande Porte, une muraille d'enceinte d'environ 40 kilomètres de long entourait entièrement la nécropole en suivant la configuration du terrain.

En poursuivant, on arrive au Pavillon de la Stèle (beiting) qui possède un double toit aux rebords en saillie. Toute personne officielle, habilitée à pénétrer dans la nécropole, devait descendre de cheval, y compris l'empereur. Aux quatre coins du pavillon sont érigées quatre colonnes (huabiao) en marbre blanc, sculptées de motifs en forme de nuages et de dragons. Le centre du pavillon accueille une énorme tortue, symbole d'immortalité en Chine, portant sur son dos la plus grande stèle de Chine, haute de dix mètres, fabriquée en 1425. Cette stèle, nommée "stèle du Chang Ling des Grands Ming dédiée aux mérites divins et aux vertus sacrées de l'empereur", porte d'un côté une inscription de trois mille caractères rédigée par l'empereur Hongxi, et de l'autre côté une composition poétique de l'empereur Qianlong.

Au delà, la Voie des Esprits passe entre deux colonnes (wangzhu) décorées de nuages, puis sur huit cent mètres entre deux rangées de trente-six statues d'animaux présentés tous alternativement accroupis et debout,et de mandarins militaires, civils et lettrés en pierre au milieu de la végétation. Toutes ces grandes statues sont taillées dans un seul bloc de pierre, et constituent chacune un ouvrage d'art magistral. La statuaire symbolisant la garde d'honneur de l'empereur vise avant tout à orner le mausolée pour former un cortège funèbre.

Cette portion de la Voie des Esprits se termine par une dernière porte, celle du Dragon et du Phénix (Longfengmen), symbolisant respectivement l'empereur et l'impératrice.

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Parc  olympique: les champions  toute  catégorie  devant  le nid d oiseau!

Parc olympique: les champions toute catégorie devant le nid d oiseau!

La cérémonie  du thé La cérémonie  du thé La cérémonie  du thé

La cérémonie du thé

Palais d'Été, Jardin impérial de Beijing

Le palais d'Été de Beijing, créé en 1750, détruit en grande partie au cours de la guerre de 1860, puis restauré sur ses fondations d'origine en 1886, est un chef-d'œuvre de l'art des jardins paysagers chinois. Il intègre le paysage naturel des collines et des plans d'eau à des éléments de fabrication humaine tels que pavillons, salles, palais, temples et ponts, pour en faire un ensemble harmonieux et exceptionnel du point de vue esthétique.

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La cité interdite.

C'est l'empereur Yongle qui décida de déplacer la capitale de Nanjing à Beijing. La construction de la Cité Interdite, aussi appellée "Ancien Palais"; commença en 1406 et dura quatorze ans, ce qui est très rapide pour un ouvrage de cette dimension. Plus de 200 000 artisans participèrent à sa construction. Les matériaux vinrent de tous les coins de l'empire : les pierres de la région de Beijing, le marbre de Shanghai, le bois des provinces du Yunan et du Sichuan et les briques du Shandong. La construction allia les techniques modernes de l'époque tout en gardant les traits esthétiques et symboliques de la tradition chinoise.

La Cité Interdite fut la résidence de la famille impériale pendant les deux dernières dynasties Ming et Qing. L'origine de son nom vient du fait que l'accès en était strictement interdit à tou étrangers. Son organisation ressemblait à une ville en "miniature", celle ci était carrée et située au nord du centre ville de Beijing car les chinois se pensaient au centre du monde qu'ils imaginaient plat et carré. L'ensemble est dirigé vers le sud et une colline artificielle est posée au nord de la Cité Interdite pour répondre aux exigences de la géomancie chinoise, le Fengshui (littéralement Vent et Eau). L'ensemble architectural est impressionnant mais la grande majorité des objets précieux comme les peintures et les porcelaines ont été emportées à Taiwan et sont exposées au musée de Taipei. Cette véritable "ville dans la ville" est longue de 960m et large de 750m. La Cité interdite contient des cours pavées de près de 12 millions de briques et est composée d'environ 9000 salles. La Cité est encadrée par des enceintes hautes de 7 à 10m et de douves larges de 52m, ce qui nous montre cette volonté des Chinois de s'enfermer du monde. En effet, elle fut plus ou moins coupée du monde extérieur jusqu'en 1924 lorsque Puyi, le dernier empereur, en fut chassé. Pendant les cinq siècles de son occupation par les empereurs des deux dernières dynasties, aucune autre construction de Beijing ne pouvait dépasser celles de la Cité Interdite.

La Cité Interdite était fréquemment la proie d'incendies volontairement provoqués par des personnes qui s'enrichissaient grâce aux travaux de reconstruction. En 1664, les Mandchous réduisirent le palais en cendres pour reconstruire le palais de la nouvelle dynastie sur l'ancien avec des matériaux de grande qualité provenant encore une fois de tout l'empire. La plupart des édifices visibles aujourd'hui datent du XVIIIe siècle.

Aujourd'hui, plus de 15 millions de visiteurs viennent chaque année visiter la Cité Interdite. De ce fait, les chinois vont en prévision limiter le nombre de visiteurs.

Jean-Rémy Poiré et Arthur Charpenay

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Petit tour en pousse pousse dans les hutongs, reseau de ruelles qui parcourent les quartiers encadrant le palais impérial. Residences des dignitaires mandchoues, les siheyuan, petites maisons à cour fermée, deviennent à l époque de Mao des habitations populaires partagées par plusieurs familles, sans électricité ni eau courante. En grande parties detruites, certaines sont cependant aujourd'hui réhabilitées.

Nous dejeunons chez un habitant qui nous régale de ravioli et autres delices culinaires auxquels nos élèves comencent à prendre goût (si, si.....!)

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Avant de prendre le train de nuit pour Shaolin, nous déambulons dans le marché de nuit pour un dernier dîner pékinois . ... plein de surprises!

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